J'ai choisi comme baseline « Le voyage des héros » parce que je pense que le couple (les héros) qui vit un processus de coaching, vit des étapes que je pense être un voyage des héros :
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le quotidien qu'ils vivent
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le moment où ils se rendent comptent des 1ères difficultés ou insatisfactions qu'ils vivent,
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le moment du déni, ils font comme si ça allait s'arranger avec le temps
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le moment où ils prennent conscience qu’il faudrait changer quelque chose
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le moment où ils envisagent de changer quelque chose par leurs propres moyens
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les essais qu'ils font seuls
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le moment où ils s'aperçoivent que seuls ce n'est pas simple, et que ce sera plus compliqué et plus long que s'ils se font accompagner
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les étapes qu’ils parcourent pendant le processus de coaching (les découvertes, les prises de consciences, les engagements qu’ils prennent...)
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la détermination de l'objectif que veut atteindre le couple
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la décision de faire des pas vers des comportements qui favorisent l'atteinte de l'objectif
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les premiers pas
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la fin du coaching et le retour à leur nouveau quotidien
Pour compléter mon analogie, je dirais que le monde ordinaire (partie blanche sur le schéma ci-dessous) c'est ce que vit le couple en dehors du processus de coaching et le monde extraordinaire c'est ce qu'il vit au cours du processus de coaching.
Le voyage du héros
(Extrait pris sur le site : https://www.institut-repere.com/info/le-voyage-du-heros-par-robert-dilts/
Joseph Campbell écrivain, mythologue et anthropologue américain, a élaboré une théorie à la fin des années 40 : Le monomythe appelé "Le Voyage du Héros"
Joseph Campbell évoque les trois chemins de vie que les individus peuvent prendre au cours de leur vie : celui du village, celui des terres arides, et enfin celui du voyage.
Le village représente la vie tracée pour nous par la société et la culture: nous naissons, allons à l’école, obtenons des diplômes, trouvons un travail, nous nous marions, avons des enfants, travaillons jusqu’à la retraite, recevons une montre en or et finalement mourons.
Pour de nombreuses personnes, c’est une manière satisfaisante de vivre leur vie.
Pour d’autres ce n’est pas si simple. Pour diverses raisons, soit ils ne conviennent pas au village (car ils ne sont pas de la bonne couleur, le bon genre, la bonne préférence sexuelle, etc.), soit par ce qu’ils se sentent appelés à quelque chose de plus grand que la vie dans le village.
Plutôt que d’évoluer dans le village, il se sentent enfermés, étouffés ou réprimés. Pour ces individus et selon Campbell, il existe deux autres chemins possibles.
Les terres arides représentent le chemin du rebelle, du hors la loi ou du marginal. C’est pour l’individu, une vie en marge de la société, de sa famille, de sa carrière, etc...
C’est une tentative d’épanouissement par le rejet et la fuite du village par le sexe, les drogues, le rock n’roll, etc...
Cela peut se terminer par quelque chose qui ressemble à une addiction à l’alcool ou aux drogues, ou une quelconque activité criminelle, ou une vie d’isolement ou d’abandon.
L’autre chemin est celui du voyage. Dans le voyage, nous suivons ce que nous dit notre cœur, notre vision et notre appel à trouver notre voie et à découvrir quelque chose de nouveau.
Une synthèse sur la métaphore du voyage du héros
Si le « Voyage du héros » n’est qu’une métaphore, il capte cependant très bien les réalités auxquelles les individus doivent faire face quand ils cherchent à construire le chemin d’un futur réussi et à porter les incertitudes du changement. L’appel symbolise par exemple la vision et mission que les clients, équipes et organisation recherchent.
Le seuil représente les nouveaux territoires, l’inconnu, et les éléments incertains auxquels un individu doit faire face pour transformer vision et mission en actions.
Pour en savoir plus sur le voyage du héros
https://www.institut-repere.com/info/le-voyage-du-heros-par-robert-dilts/